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Qui m'aime me suive...
30 avril 2007

J-3 : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

Enfin une vraie bonne grasse matinée. Je me suis levée à 10h45, en même temps que toute la maisonnée, et après m’être couchée à un peu moins de minuit. Croyez-moi, après la semaine fort mouvementée que je viens de connaître, ça fait du bien. Je suis à Montbard en Bourgogne, chez David et Cécile. J’ai fais la connaissance hier soir à mon arrivée nocturne, de Lubin, le nouveau né, adorable. Eux étant revenus vers 17h d’une expédition en camping-car à Bordeaux, et nous étions donc tous très fatigués. Même Lubin qui pourtant, du haut de ses presque deux mois, ne se préoccupe pour l’instant que de ses repas. Et de l’état, agréable ou non, de sa couche. Qu’il est bon d’être un bébé…

J’ai pris beaucoup de retard dans le récit de mon périple en France, et pour cause, j’ai couru dans tous les sens, mes nuits ont été courtes, et les journées sans répit, sans beaucoup d’instants pour me poser, et surtout, j’ai autant que faire ce peut, voulu profiter au maximum des moments que je partageais avec mes amis.

A Bordeaux, j’avais une mission, confiée par ma cousine : remettre à un ami à elle quelques cadeaux de sa part. Ce fût compliqué pour fixer un rendez-vous à ce monsieur qui visiblement travaille beaucoup et avec des horaires abracadabrants, mais j’y suis parvenue… le dernier jour de mon séjour chez mon frère, en très début de matinée, ce qui m’a obligée à me lever très tôt, alors que naturellement, je m’étais couchée très tard… Enfin. C’est presque ce qui s’est passé tout au long de ce séjour en France.

DSC_1822__800x600_J’ai profité d’être à Bordeaux pour voir Sylvain que je n’avais pas pu croiser l’été précédent. Il a passé presque toutes les soirées et même les nuits, chez Patrick et ses colocs qui l’ont accueilli, très enthousiastes. Invité le lundi pour un barbecue, il est reparti le jeudi, en même temps que moi. Enfin, je crois… peut-être y est-il encore.

Il nous a montré un extrait d’une heure et des poussières des rushes en court de montage de son voyage de quinze jours au Togo, au long duquel il a tourné environ 45 heures de rushes au total, autour d’un stage de danse organisé par un ami togolais vivant à Bordeaux, et dont il tente de faire un film documentaire qui s’intitulera Au Cœur du Togo. Je ne vois pas comment on peut cerner une culture que l’on connaît depuis quinze jours… mais en tout cas il a écrit de jolis commentaires sur l’humanisme et l’Humanité pour accompagner le film.

Le mardi je suis aller chez lui, et j’ai revu ses parents (pas vu depuis si longtemps), car en ce moment il vit chez ses parents. Et il a ressorti du fond de son disque dur de son ordinateur les tableaux vidéo que j’avais fait entre 2000 et 2002. Nous y avons collé des percussions togolaises, et il m’en a gravé un DVD. D’ailleurs c’est étonnant les percussions togolaises : ils utilisent souvent et parfois uniquement la bouche pour faire des rythmes, comme les « boul-a-guèl » [se lit « boulaguèle »] en Guadeloupe.

Une proposition de colocation à Montréal.

DSC_1850__800x600_J’étais à Bordeaux chez Patrick quand j’ai reçu l’offre de colocation de Ludovic, un copain de Kim-Soo, le copain à moi qui m’avait déjà proposé de m’héberger à mon arrivée à Montréal. Il s’agit de louer une chambre dans un appartement qui en comprend deux (de chambres) au deuxième étage dans le quartier du plateau Mont-Royal, avec métro, bus et commerces à proximité. La chambre n’est pas meublée mais elle comprend tout de même un lit. L’appartement lui est meublé et équipé comme il faut, et loyer + électricité + chauffage + téléphone + Internet, le tout partagé à deux, cela me ferait 402$CAN, soit un peu moins de 265€. Génial, non ? Caroline et Karine qui revienne justement de Montréal où elles ont étudié un an (elles y ont fait leur Maîtrise d’Anthropologie) ont trouvé ça cher comparé à ce qu’elles payaient elles (Karine 120$CAN et Caroline 380$CAN), mais après coup, elles m’ont conseillé d’accepter si j’en avait les moyens. Je me suis laissée le temps de la réflexion, car au départ, mon idée était plutôt de chercher une voiture d’occasion et de vadrouiller partout sur le continent nord américain, la rencontre de mes amis : Kim-Soo et Alix à Montréal (aucune nouvelles d’Albert qui pourtant y vit encore aux dernières nouvelles), Kelly à Chicago, Jean à Orlando, Leslie à Las Vegas… avec aussi le projet de visiter New York et San Francisco. Bref… ce n’est pas le prix qui me déciderait mais plutôt l’envie ou la nécessité de rester ou non à Montréal. Enfin. Ludovic m’a même envoyé des photos de l’appartement dans le week-end suivant : sympa.

DSC_1868__1600x1200_Entre le super bon pain que Patrick nous a fait maison, le Chili Con Carne et Con Dombré trop pimenté que j’ai fait le mercredi soir, et les jeux de sociétés dont raffole Caroline, comme moi, et dans lesquels nous avons réussis à entraîner les autres (Tarot, Trivial Pursuit…), j’ai passé de supers bons moments dans cette grand maison. Le quartier est très bourgeois, c’est-à-dire calme et désert. Il y a même un voisin qui surveille les alentours de sa maison jusque dans la rue avec des caméras mobiles plantées dans son jardin… ce qui me semble-t-il n’est pas autorisé (surveiller un lieu public depuis un lieu privé). Avec Patrick on s’est amusé à lui faire des grimaces. Mais au contraire, l’ambiance dans leur maison est plutôt système D et la vie en communauté se déroule plutôt bien apparemment. Chacun a son espace. Ils ne sont pas tout le temps les uns sur les autres. Ils ne se prennent pas la tête avec l’ordre et la propreté… juste assez pour éviter les infections (hahaha !)… ils ne se prennent même pas la tête pour savoir à qui c’est le tour de faire la vaisselle… peut-être aussi parce que je les ai quasiment toutes faites quand j’ai été là !

J’ai aussi vue Adèle, le mercredi 18 : nous nous sommes baladée sur les quais tout beaux, tout nouvellement aménagés de Bordeaux. La Place du Palais de la Bourse a retrouvé sa fontaine, et de l’autre côté de la route, sur les quai, il a été installé un miroir d’eau (ni plus, ni moins une flaque de trois centimètres de profondeur, qui ruisselle et surtout reflète le Palais de la Bourses) : c’est de plus en plus touristique et chic comme ville, en plus de l’ambiance bourgeoise qui y a toujours régné. Avec Adèle nous avons bu un verre en terrasse en nous racontant nos vies, et l’après-midi est passé très vite.

Le jeudi 19 matin, c’est Luvinsky que j’ai rejoint dans Bordeaux centre. Nous sommes allé manger une salade dans un salon de thé fort sympathique, avec une carte entièrement « bio ». Il m’a raconté ses projets, et nous nous sommes séparés sur la Place Camille Julian (devant l’Utopia) un quart d’heure avant qu’il ne rejoigne le studio non loin de là où il enregistre depuis plusieurs semaine son album (dont vous pouvez écouter quelques extraits ici).

Qu’est-ce que cela fait du bien de revoir les amis. Ces moment ont été courts, mais vraiment forts, et intenses.

DSC_1933__800x600_Je suis repartie pour Paris jeudi 19 en fin d’après-midi, après avoir serré fort dans mes bras mon grand petit frère. Ce soir là j’ai dormi avec Sonia, chez ses parents. Nous nous sommes couchées après avoir regardé deux courts métrages indépendants anglais dont j’ai oublié les titres mais qui m'ont bien plu. Très bien réalisés : avec une mise en scène et un cadrage originaux, très esthétiques, et pas pour autant superficiels, du genre qui apporte du sens, d’un point de vue symbolique. Elle a réussi à supporter mes ronflements, et j’ai même pu laver du linge chez elle, vu qu’ils ont un sèche-linge. Car je repartais dès le lendemain pour Nancy.

Une rencontre fort enrichissante.

DSC_1934__800x600_A midi, ce vendredi là (le 20), j’ai pique niqué avec Christine. Christine, c’est une française d’origine vietnamienne que j’ai rencontré en Argentine, lors de ma visite des ruines Quilmes, dernier bastion de la résistance amérindienne argentine. Quand on s’est rencontrées, ni elle, ni moi n’aurions imaginée que nous étions toutes les deux françaises, et nous avons d’abord essayé de communiquer en espagnol. Son espagnol n’étant pas très bon je lui ai propos l’anglais, et quand j’ai entendu sa prononciation en anglais (comme elle a du entendre la mienne) je n’ai pas eu de doute : nous avons deviné que nous étions toutes les deux francophones. Depuis nos retours respectifs, nous sommes restées en contact. Depuis elle est devenue juge dans un tribunal administratif (et depuis peu d’ailleurs). Nous avons donc pique niqué ensemble, et alors que nus abordions le dessert, nous apprêtant à casser l’œuf au chocolat Méga Maxi Kinder Surprise que je lui avait offert, une personne à la fenêtre de son appartement, donnant sur la jardin public où nous étions installées, nous a interpellé, nous demandant s’il n’y en avait pas un peu pour elle. En fait, il s’agissait d’une amie à elle, pas vue depuis deux ou trois ans, et qui s’est jointe à nous pour le dessert. Une rencontre très enrichissante pour moi puisque Anna (c’est son nom) a réalisé avec deux amis un film documentaire intitulé Kings of the World : un portrait des états-uniens au moment de l’affrontement électoral Bush/Kerry tout au long d’un road-movie à travers l’Arizona, la Californie, le Névada et l’Ohio. Un documentaire en road-movie, qui alterne portrait et paysages, toute la vérité sur les états-uniens tels qu’ils sont… loin des clichés culturels qu’ils véhiculent dans les produits télé et ciné. Tout ce que j’aime. Tout ce que j’aurai aimé faire en Amérique du sud lors de mon premier voyage. Filmer et voyager au fil de ses rencontres. Le film sort le 13 juin dans deux salles parisiennes. Alors que j’exprimais mon regret de ne pas pouvoir le voir, ne voilà-t-il pas que cette jeune femme que je ne connaissais que depuis une demi-heure, me propose de me prêter un DVD de son film pour le week-end afin que je le visionne et que je lui dise ce que j’en pense. Je suis étonnée de cette marque si rapide de confiance, et flattée de cet honneur. J’accepte, et c’est son DVD sous le bras que je m’en vais quelques heures plus tard en week-end à Nancy où je n’avais pas remis les pieds depuis dix ans.

Réconciliée avec Nancy.

DSC_1995__800x600_J’ai commencé mes études à Nancy en 1994. J’y suis restée trois ans et y ai passé une licence de Lettres Modernes. J’en avais gardé un très mauvais souvenir, à cause d’expériences douloureuses vécues là-bas. Mais j’y avais laissé quand même quelques amis. C’est Anja [se prononce /ania/ ] qui m’y a accueillie la première. Nous étions si contente de nous retrouver que nous nous sommes jetées dans les bras l’une de l’autre. Elle s’était lancée le défi de me faire apprécier Nancy, et elle y a réussi : entre une promenade de jour sur la place Stanislas et dans le Vieux Nancy, et le samedi soir, de nouveau une promenade sur la place Stanislas. J’ai mitraillé Nancy sous toutes ses coutures, et je n’en ai vu que les joli côté. En plus je suis tombée pile poil pendant la période de la Fête foraine : nous avons fait un tour de grande roue et j’ai pu photographier la ville du haut de ses 50 mètres. Le même week-end où j’y étais, il y avait des ateliers d’artistes ouverts pour deux jours. Nous en avons visité un à la MJC Lillebonne : des gravures très sombres, où l’artiste avait posé lui même… Pas terrible terrible. Je me suis même amusée lors de notre sortie nocturne à refaire avec mon appareil DSC_2123__1600x1200_photo reflex numérique, la toute première photo que j’avais prise à l’époque à Nancy lors d’un atelier avec un appareil photo reflex argentique qui m’avait été prêté : une gargouille de la Basilique Saint Evre. Avec Anja j’ai littéralement redécouvert Nancy, et j’ai beaucoup aimé. En plus la ville a beaucoup changé depuis l’époque où j’y étais : il y a un tramway maintenant, mais aussi des lumières sur les monuments la nuit… ses beautés sont bien mises en valeur.

Le dimanche 22 j’ai retrouvé Fatima à la gare, et Anja et Renaud nous ont déposé chez elle à Vandœuvre Lès Nancy. J’ai passé la fin du week-end avec elle. Elle m’a chouchouté, me préparant de véritable festins : courgettes au miel, tajine de petits poids, fonds d’artichaut et viande. Puis nous avons passé l’après-midi à nous balader dans des coins de Nancy que je ne connaissais pas, d’abord à la recherche de la statue de Auguste Coué dans un jardin public dont j’ignorais l’existence, puis ensuite à visiter encore trois ateliers d’artistes, dont un qui s’appelle Fah, et dont le travail est absolument fabuleux : il découpe des petits bonhommes dans du papier et les mets en scène dans de petit cadres. Il fait aussi de très beau travaux photographiques et de graphisme. Mais surtout, il a couvert les murs de sonDSC_2151__800x600_ appartement de mosaïques, aménagés ses étagères avec des planches qu’il a taillé et polies lui même avec de superbes arrondis, il joue avec les formes, la couleur, la lumière, à la manière d’un Gaudi, et avec en plus un certain sens pratique. Fatima et moi sommes restées en extases devant cet appartement dont il a fait un chef-d’œuvre… ou bien est-ce un chef d’œuvre dont il a fait sa maison ? Je lui ai volé une photo de sa salle de bain pour vous faire voir… c’est divin.

Une semaine de folie : un emploi du temps de ministre !

Lundi 23 au matin je suis retournée sur Paris, et ensuite ça a été la course. Lund j’ai galéré des heures à joindre tout le monde. Après le déjeuner j’ai bu un verre avec Anna dans le quartier de Montorgueil, lui rapportant en détail ce que je pensais de son film documentaire, vu deux fois dans le week-end, une fois avec Anja, une fois avec Fatima. Puis à 17h j’ai bu de nouveau un verre, cette fois avec Katherine, ma copine brésilienne, à place de Clichy : on s’est racontées nos vies et le temps est passé vite. Le soir j’ai dormi à Ris-Orangis, chez Maryline qui m’a généreusement accueillie presque toute la semaine.

DSC_2172__800x600_Mardi 24, Marie-Anna, une amie qui était au lycée avec moi en Guadeloupe et qui travaille maintenant comme technicienne pour les labos des douanes après avoir entamé un doctorat de chimie, est montée depuis Lyon en TGV pour passer la journée avec moi. Elle avait du shopping à faire. Je l’ai donc guidée dans les quartiers commerçants, en commençant par les coins pas cher : Barbès en tête. Nous avons beaucoup marché, mais elle a trouvé les chaussures, les pantalons qu’elle cherchait, et même un petit haut pour l’été. Nous avons déjeuner dans une pizzeria près de la gare du Nord, et nous avons rejoins les Halles dans l’après-midi. J’ai trouvé une montre Casio pas belle mais fonctionnelle, pour remplacer ma Swatch achetée avant mon départ pour l’Amérique du sud en 2002, et après avoir bu un verre avec une copine à elle, Marie, avec qui elle avait passé le concours des douanes, nous nous sommes séparées, elle pour reprendre son TGV retour pour Lyon, et moi pour prendre un TER pour Vernon où j’étais attendue par Chanh.

DSC_2259__1600x1200_Mercredi 25 j’étais donc avec Chanh. J’ai dormi sur le canapé du salon. Elle habite une très grande maison avec Jérôme, le militaire avec qui elle vit depuis 10 mois. Ils ont chacun acheté un appartement qu’ils louent, ce qui leur fait des rentes et leur permets de louer cette grande maison dans un quartier où toutes les maisons sont louées à des militaires, donc pas trop cher. Jérôme a un fils de 4 ans, Enzo, d’un premier mariage. Ils avaient déjà prévu de l’emmener à Disney Land Paris. Je les y ai donc accompagné. Nous avons passé près de dix heures à marcher de manège en manège. Et naturellement, nous étions là pour faire plaisir à Enzo : nous avons donc fais les manèges exclusivement pour enfant : à cheval, en éléphant, en navette spatiale, en voiture, en train, en bateau… Nous nous sommes même perdu dans le labyrinthe du jardin de la Reine de Cœur, comme Alice au Pays des Merveilles. Enfin. Nous nous sommes perdus parce que nous suivions Enzo qui nous emmenait sans cesse dans les impasses : mais c’était plus drôle comme ça. A la fin de la journée, ils ont voulu faire un tour de circuit en voiture de sport, mais il y avait 40 minutes d’attente. Le Space Moutain était juste à côté, avec zéro minutes d’attente : j’ai eu le temps de m’en faire trois tour. Je ne marchais plus très droit après…

Nous avons passé tellement de temps dans le parc, et à la fin de la journée, nous avons perdu tellement de temps pour trouver de l’eau, le « Doudou-Mickey » et la glace qui avait été promise à Enzo, qu’il était 20h30 quand nous avons rejoins la voiture sur le parking. Ils m’ont déposé à la gare de Lyon pour que je reprenne le RER pour Ris où j’étais attendue normalement à dîner. Heureusement, Ingrid (une ancienne collègue de travail) qui m’avait proposé que nous nous voyons ce soi là n’était plus très disposée, et moi très en retard, plus trop disponibles. Nous avons donc décidé de nous voir le lendemain midi.

DSC_2304__1600x1200_Jeudi 26 matin, après une bonne nuit de sommeil, j’ai passé la matinée avec Maryline. Nous nous sommes promenées avec Pearl sa chienne (un Berger malinois qui a 12 ans, peur des pétard, et adore bouffer tout ce qui traîne par terre). Nous sommes allées jusqu’à un cyber café, puis à la Poste, et à notre retour il était déjà temps que nous allions à Evry, au centre commercial, où nous avions rendez-vous avec Ingrid pour déjeuner. Maryline a eu la bonne idée d’aller chez le chinois plutôt que dans les habituelles chaînes de restaurations raides, et j’ai passé à peine deux heures avec Ingrid, car elle a du quitter son travail au lycée pour me retrouver pour le déjeuner. Ensuite je suis allée perdre mon temps à la Fnac, et c’est là que j’ai trouvé mon bonheur, un disque dur externe portatif de 10cm x 6cm x 2cm, noir, au design profilé : 160 Go pour 120€. Moins 6% parce que je suis adhérente Fnac. Et j'aurais même pas eu besoin de parcourrir toute la rue Montgallet. Et voilà une bonne chose de faite !

L’après-midi j’étais attendue à Paris, métro Bastille, par Hélène et Annabelle, deux copines rencontrées par l’intermédiaire de David et Cécile, mes amis de Bourgogne. Nous avions prévu avec les filles d’aller voir une exposition de photo faites par le Ché qui avait lieu depuis début mars au Barrio Latino. Déception. Je ne sais pas comment les clichés ont été choisis, et même archivés, mais les tirages actuels d’après négatifs originaux n’étaient pas terrible. Mis à part quelques photos de mécanismes industriels, très esthétisantes, prises par le Ché quand il était Ministre de l’Industrie. Nous avons même eu droit à une visite guidée, par le gars qui s’occupait de l’accueil. Pour moi qui ait lu trois biographie du Ché, et presque tous ses écrits publiés, je n’ai pas appris grand chose, et d’un point de vue technique il n’a pas tellement pu répondre à nos questions. Mais cela a tout de même donné lieu à un débat entre Annabelle et moi à propos de ce qu’est une « bonne photo », elle considérant qu’une photo trop contrastée où n’apparaissent que des noirs et des blancs n’est pas bonne, la bonne photo devant êtreDSC_2325__1600x1200_ composée de la gamme de gris la plus nuancée possible… Heureusement que tous les artistes ne respectent pas ces règles parce qu’il y aurait beaucoup de photos magnifiques que nous n’aurions jamais eu le loisir d’admirer. Enfin. Pour en revenir à l’expo, il semblerait que les 5€ de l’entrée (tout de même) serve à financer un centre d’archives culturelles à Cuba… Les photos étaient encadrées sous des plexis, d’où des reflets terribles sur les images… Je ne dis pas que le Ché devait forcément être un bon photographe en plus d’être un révolutionnaire, mais si ses photos sont si mauvaises que cela, à quoi bon les montrer ?

Nous avons passé à peine une demi-heure à l’exposition (60 photos, c’est vite vu) et puis nous nous sommes posées à la terrasse d’un café sur Bastille en attendant qu’Emmanuelle nous rejoigne vers 17h30. Une fois qu’elle a été là nous nous sommes posées dans les jardins du Port de l’Arsenal, nous avons fait révise ses cours d’Histoire-géo à Manue qui prépare le concours de Professeur des Ecoles,… et puis nous nous sommes racontées nos vies, nos projets, et le temps est passé très vite. Nous avions toutes pas mal de route pour rentrer chez nous, et un programme chargé le lendemain, alors nous ne sommes pas allées dîner ensemble finalement.

Vaccinée mais pas trop !

Vendredi 27 j’ai dû me lever tôt à Ris chez Maryline pour retourner encore à Paris. Heureusement j’avais eu la judicieuse idée de prendre une carte orange cinq zones pour la semaine. Je suis allée au Centre médical de l’Institut Pasteur pour me faire revacciner contre la typhoïde. Non seulement j’ai voulu aller de gare de Lyon à Montparnasse en bus, ce qui m’a pris un temps fou, mais en plus j’ai perdu encore plus de temps à marcher dans le quartier pour trouver le Centre Médical. Et une fois arrivée, la doctoresse a voulu me vacciner contre tout : la rage, l’hépatite A… et puis elle a voulu que je fasse une visite de conseils aux voyageurs, sur rendez-vous bien sure, et payante. J’ai dit non à tout. Je ne veux recevoir que les vaccins obligatoires. Et la visite de conseils aux voyageurs je l’ai déjà faite en 2002 : le docteur qui m’avait reçu à l’époque m’avait même expliqué que les vaccins contre l’Hépatite et la rage étaient absolument inutiles. Il faut bien mourir de quelque chose… Mais surtout j’ai trouvé qu’elle avait une vraie agressivité commerciale cette doctoresse. Cela m’a beaucoup déplu. Enfin.

DSC_2345__800x600_Ensuite j’ai traversé Paris encore en Bus, jusqu’à la gare Saint-Lazare, pour trouver une boîte de flûte traversière, dans un magasin qui m’avait été conseillé la veille chez Paul Beuscher. J’ai encore une fois perdu beaucoup de temps, pour rien en plus, puisque je n’ai pas trouvé la dite boite, juste un gars compétent pour m’expliquer qu’elle pouvait être commandée et livrée sous une semaine… J’ai donc laissé tomber. J’étais attendue par Frédéric et Guillaume avec qui ‘avais prévu de passer la journée. Finalement j’ai débarqué chez eux pour le déjeuner. Une super bonne salade de riz aux légumes, une sieste en jouant à des jeux de société, et puis en milieu d’après-midi nous sommes allés à pied à l’UGC Ciné Cité Les Halles. Et là, le choc ! Plus de caissières. Juste des machines : tu choisis ton film, et tu payes avec ta carte bleue, ou ta carte d’abonnement. J’en reviens toujours pas. Non seulement l’entrée coûte cher (9,80€) mais en plus ils font des économies monstres sur le personnel. Vous imaginez tous les étudiants qui bossaient là pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études ?… Mais où va-t-on !!

tres_bien__merciNous sommes allés voir Très Bien, Merci. Angoissant, réaliste, touchant. Non il ne s’agit pas d’un film d’horreur, ni d’un thriller, ni même d’un drame romantique. Non en fait, cela raconte l’histoire d’un Monsieur Tout Le Monde qui un matin en allant au travail se fait contrôler par la RATP en sortant du métro et se prend un PV pour avoir déjà allumé sa cigarette, à 20 mètres de la sortie. Il est choqué par l’incident qu’il trouve injuste. Le soir, en sortant du travail il assiste au contrôle d’identité de deux jeunes par des policiers. Les policiers n’apprécient pas qu’il regarde, et lui demande en le tutoyant de s’en aller. Il estime être dans son droit, n’accepte pas la brutalité des mots des flics, résiste aux ordres… et se fait arrêter. Il passe la nuit au poste et le lendemain il demande à voir le commissaire alors qu’on le remet en liberté. Il est emmené aux urgences psychiatriques, les policiers présents ne comprenant pas qu’il n’accepte pas la situation, et ne s’y soumette pas… et les choses vont encore plus loin, il va être interné, perdre son travail, et puis je ne vous raconte pas la fin, mais ce film est troublant de réalisme, dans la façon dont parle les policiers, et les autres interlocuteurs, et la façon dont cet homme qui ne hausse jamais le ton, mais souhaite simplement se faire respecter, être libre, et qui de plus ne fait rien de mal, à aucun moment, va finir par être hors la loi pour retrouver sa vie normale. Un film à la limite de la morale, mais qui fait réfléchir sur la société dans laquelle on vit. Un scénario formidable, et des acteurs extras (Sandrine Kiberlain et Gilbert Melki) malgré une réalisation très classique et une image pas toujours très bonne.

DSC_2370__800x600_Le soir je suis redescendu (encore) dans la banlieue et j’ai retrouvé Julien à la gare d’Evry-Courcouronnes. Nous sommes allés dîner au restaurent avec Virginie (ce sont deux anciens collègues de travail, comme Ingrid et Maryline). Et nous avons bien rigolé toute la soirée, devant un morceau de viande et des frites. Ils sont tous les deux encartés au parti socialiste, et forcément nous avons parlé politique, campagne électorale, etc… etc…

DSC_2418__800x600_Samedi 27 matin train très tôt, j’ai quitté Maryline (et la banlieue) définitivement, pour prendre le train à destination de Saint-Lazare pour Chaumont en Vexin où j’ai passé la journée avec Aliénor, une amie gardée depuis Bordeaux, et est devenue depuis Archéologue (oui, oui... c'est pas que dans les films de Spielberg!*). Elle habite avec son compagnon, Grégory, prof d’Histoire-Géo, en pleine campagne picarde. J’ai passé un très bon moment avec eux. Ils se cousent des vêtements, tissent de la laine, entassent des objets anciens et rares. Bref, ils sont très chouettes tous les deux. Aliénor m’a offert un livre de circonstance… mais je l’ai déjà lu, deux fois : « On The Road » de Jack Kerouac. Et un autre de Barjavel. Elle est la troisième qui m’offre des livres. C’est très gentils, mais il faut les porter ensuite !

DSC_2437__800x600_Dans la soirée je suis rentrée sur Paris et repartie vers la banlieue, proche banlieue : Colombes. J’étais invitée chez Eric à une soirée Loups Garous, qui a terminé en soirée jeux de société parce que nous n’étions pas très nombreux. Juste cinq. C’est assez pour un Trivial Pursuit que nous n’avons pas mené à terme mais que j’ai largement mené, et d’autres jeux fort sympathique que je ne connaissait pas et qui m’ont bien amusé. J’ai dormi chez Eric dans mon sac de couchage sur le parquet de son petit studio, et le lendemain matin il m’a déposé chez Tatiana. J’espérais y être pour 11h. Nous nous sommes levés en conséquence. Mais nous sommes partis en retard, et en plus nous sommes restés coincés dans des embouteillages sur le périphérique et surDSC_2467__800x600_ l’autoroute. Mais où allaient-ils tous ces gens un dimanche matin ? Je suis arrivée chez Tatiana et David à 13h passé. Nous sommes rapidement passés à table et j’ai passé avec eux 4heures à peine, chrono en main, vu que le soir je devais prendre le train pour venir ici en Bourgogne. J’ai quand même passé un très bon moment avec eux, et avec leur fils Killian qui marche sans problème, a 18 dents, commence à parler, dit « Merci » pour dire « Tiens », et ne m’a pas vraiment reconnu…

Les bonnes nouvelles en question !!!

Bon, il faut quand même que je vous annonce deux choses :
- primo, j'ai accepté la collocation pour deux mois à Montréal,
- secundo, samedi matin j'ai reçu un email du lycée français de Pereira en Colombie où ils m'annoncent qu'ils ont retenu ma candidature pour un poste de professeur de français à la rentrée prochaine (septembre 2007)... reste une décision à prendre : vais-je accepter ?

Voili, voulou.


PS : pour les photos qui viendront illustrer ce long message il faudra encore un peu patienter... choix... recadrage... compression... téléchargement... pour le traitement d'image je ne suis pas encore tout à fait opérationnelle.
Photos ajoutées lundi 14 mai 2007 : mieux vaut tard que jamais ?!

* jeudi 10 mai 2007 : Dans une première publication de ce message j'avais déclaré qu'Aliénor était étudiante en archéologie... erreur de ma part, car j'ai appris depuis qu'elle est devenue entre temps officiellement "archéologue", en attestent ses feuilles de paye !!! (dit-elle) Encore désolée, gente damoiselle, pour cette bavure concernant votre statut ! Respect à vous et félicitations pour le formidable chemin accompli !

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Commentaires
I
Bonjour Charlotte, ma cousine !<br /> <br /> Tu avais commencé ta petite tournée avant ton grand départ depuis l'année dernière déjà. Tu étais passée nous voir dans l'Ain, ce qui nous a permis de discuter, chose que nous n'avions pas faite depuis des années. J'ai beaucoup apprécié ce moment.<br /> Mais peut-être as-tu oublié... ou n'y avait-il plus de place sur ton blog ! Je ne vois dans ton blog que les moments partagés avec une famille que je ne connais ou ne reconnais plus : notre tante, notre oncle, nos cousins, cousines... un oncle apparemment marié et papa...<br /> Ainsi va la vie !<br /> Bonne route et plein de bonnes choses dans la découverte d'un "nouveau monde".<br /> Bises.<br /> Ta cousine Isabelle.
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