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Qui m'aime me suive...
18 juillet 2007

Montréal, ou la vie en rose.

Comme je vous le disais, c'est étrange, le décalage que j'ai vécu entre ce qui se passait sur mon blog à partir de la cyber-altercation du 13 juillet et les conséquences que cela a eu dans mes relations avec les personnes avec qui je vis ici au quotidien... et les expériences nouvelles que je vivais au même moment, dans ma découverte de Montréal. Le jour et la nuit... ou plûtot, respectivement, la nuit et le jour !

Sortir de la ville, en ville.

C'est par où la sortie ?... Je cherche toujours la sortie, parce que je suis actuellement dans l'attente, et que ce n'est pas très agréable. J'étais censée recevoir les documents que mon futur employeur, le lycée français de Pereira en Colombie, doit m'envoyer afin que je puisse accomplir les formalités de demande de visa de travail auprès du Consulat de Colombie à Montréal, fin juin - début juillet... Finallement cela a été reporté à la mi-juillet, et à ce jour je n'ai toujours rien reçu.
Héloïse m'héberge très gentillement, mais cela commence à durer. Au debut elle voulait bien me recevoir pour une semaine, et puis nous projetions de partir deux semaines envacances ensemble. Finallement, samedi cela fera trois semaines qu'elle m'héberge, et nos vacances ensemble sont tombées à l'eau le jour où j'ai su que les papiers ne seraient envoyés que le 15 juillet.
Ce n'est pas très drôle... En plus j'ai téléphoné au consulat ce matin, et contrairement à la première fois où je les ai eu, ils m'ont dit qu'il y avait un délais pour l'obtention du visa, qui variait suivant le temps nécesssaire pour vérifier les papiers forunis pour la demande... (la première fois ils m'avaient dit que une fois le dossier complet je pouvais obtenir le visa en une demi-journée). Amusez vous comme ça à poser deux fois exactement la même question à une administration... eh bien vous mesurerez la compétence et l'efficacité de cette administration, à sa capacité à vous forunir deux fois la même réponse...

Bref, je prends mon mal en patience, et pour cela je sors, je me ballade, je visite des musées, je profite des spectacles gratuits de rue du Festival Juste Pour Rire, je revois quelques personnes avec qui j'ai sympatisé, et ces personnes me font découvrir des coins de Montréal qu'elles aiment bien... et que je vais essayer de partager avec vous à mon tour.

Feu d'artifice de la Chine (samedi 11 juillet 2007). Vous avais-je déjà dit que Montréal est tous les ans le théâtre d'un concours internationnal de feux d'artifices : l'Internationnal Feux Lotto-Québec (c'est la loterie nationale qui sponsorise). Cela a commencé le 20 juin avec l'Espagne, puis a suivi l'Angleterre, le Mexique, la Chine, les Etats-Unis... et restent à venir, d'ici le 28 juillet, le Canada, la France et l'Allemagne. Voici quelques photos que j'ai piqué au site officiel (de gauche à droite, Espagne, Angleterre, Angleterre again, Chine) :

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Personnellement je ne suis allée voir que celui de la Chine (Hong Kong plus précisément), et je n'ai pas vraiment été émerveillée... Le feu d'artifice du 14 juillet à Rouffignac Saint Cernin de Reillach en Dordogne l'été dernier était presque mieux, à part le bouquet final, qui a vraiment pétaradé, et brillé de milles feux... mais dans l'ensemble, sans pouvoir porter un avis d'experte en spectacles pirotechniques, je dirai que la prestation de la Chine était plutot clasique, et que le fushia et vert n'a pas ma préférence... J'ai eu l'impression aussi qu'ils jouaient de lalchance car le vent semblait pousser les feux et déformer les figures... mais bon.
J'essayerai d'aller en voir un autre pour comparer. Ce soir il y a un... je ne sais pas si j'aurai le courage de veiller jusqu'à 22h pour aller marcher jusqu'au milieu du pont Jacques Cartier...

Les bonnes adresses de Ségolène.

La Maison de Thé Camellia Sinensis. C'est Ségolène qui me l'a fait découvrir, lors de notre première rencontre. Ségolène, je l'ai rencontrée par l'entremise de mon amie Frédéric, qui vit à Paris, qui l'a rencontré là bas, et qui comme elle, est écrivain et scénariste. Elle est française, mais vit à Montreal depuis plus de dix ans. Elle connait donc plein d'endroit sympa, et elle m'en a déjà fait découvrir trois... elle m'a donc donné rendez-vous la première fois dans ce salon de thé, rue Emery, métro Berri-UQAM, dans le Quartier Latin.
coin_degustationUn délice. le salon n'est pas bien grand, mais il est tout boisé, simplement décoré, calme, et dans la salle arrière où nous sommes allées, il est possible de se prélasser sur des coussins tout en dégustant le thé de son choix. Les thés sont richement présentés et expliqués dans un menu qui a plus l'allure d'un livret, et quand on a fait son choix, on appelle la serveuse avec une clochette. Tous les jours il y a une nouvelle saveur à déguster, gratuitement, et le choix est bien difficile étant donné son étendue.
J'ai opté pour le thé façonné, ou thé en fleur. Imaginez un fagot de longues feuilles de thé séchées, que vous jetez délicatement dans l'eau chaude de votre verre, et qui au fil des minutes s'épanouit en une merveilleuse fleur de lotus... Moi qui aime le thé au jasmin, et adore la fleur de Lotus, et autres nénuphars... j'étais en totale pamoison devant mon verre.
Ils ont une boutique, mitoyenne du salon de thé, et aussi une adresse à Québec, et un site officiel où ils effectuent de la vente en ligne. Ils organisent des dégustations, des ateliers, des conférences...

Le Commensal. Ici, rares sont les restaurents qui ne sont pas une chaîne. Le commensal en est une : c'est à la fois une chaîne de restaurent, un traiteur, et un fabricant de plats cuisinés que l'ont retrouve dans les supermarchés...un business quoi ! Mais bon, on y mange bien ! La cuisine y est exclusivement végétarienne, et le repas se paye au poids : entre 10 et 15 dollars pour une bonne assiette, taxes et service compris. C'est un buffet, alors vous prenez ce que vous voulez, entrées, plats, desserts, et il y a du choix. Le tofu est cuisiné à toutes les sauces, les légumes sont tous là, sous toutes les formes, crus, cuits, épicés, piquants, natures... Le riz est sauvage, et les céréales ne se limitent pas au riz, pates et blés auxquels nous avons l'habitude. De quoi se léger les babines tout en mangeant équilibré...
Il semblerait même que le concept a été créé par un riche mécène (André Chagnon) dont l'ambition était de permettre aux gens de manger sainement, et qu'au début les restaurents fonctionnaient à perte. Je vous invite à lire le portrait de ce Monsieur sur le site de Radio Canada : on a du mal à croire que cela existe.
Récemment la société a été rachetée par une autre, et c'est certainement qu'elle doit faire du profit... mais en attendant, on mange bien et bon au Commensal, et même leurs plats cuicinés jouissent d'une bonne réputation dans la presse qui se consacre à la défense des consommateurs.

Democratic_General_TaoLe Zing Noodlery. Encore un resto pas trop cher et bon. C'est sur Saint-Denis en plain coeur du Quartier Latin. Le concept est sympa aussi. Et là aussi c'est une chaîne, et pourtant, on est loin du Mac Do, Pizza Hut et autres KFC. Vous choisissez votre sorte de pâtes (une dizaine de choix), vous choisissez votre protéine (boeuf, poulet, crevette, tofu ou zoya), vous choisissez votre sauce (une dizaine de choix), vous allez vous même composer votre assortiment de légumes frais sur un buffet en remplissant un bol, vous amenez le bol en cuisine, et on vous prépare une assiette de nouilles/legumes/sauce/protéine cuite en trois minutes au wok. Et pour 13 dollars. Un régal. Sur le site officiel vous trouverez même le menu !

Et puis j'ai aussi découvert un bar sympa (bien que je ne sois pas une fan des bars), avec Alexandra (cette fois ce n'est pas avec Ségolène) : le Sainte Elisabeth, dans l'impasse du même nom. La salle est ni plus ni moins qu'un pub classique, fermé, sombre, boisé, mais la terrasse arrière (il y a souvent des terrasse arrière ici à Montréal) a quelque chose de tout à fait original, elle est située en contre bas, et au pied d'un mur de quatre ou cnq étages, entièrement recouvert de liere. Tout à fait surprenant.
J'y ai passé un très agréable moment, avec Alexandra, qui a décidément de la conversation et du répondant. Elle m,a parlé d,au moins une dizaine de films que j'ai raté pendant que j'étais en Guadeloupe (parce qu'en Guadeloupe, en dehors de Spielberg, Bruce Willis et Will Smith...), et qu'il va bien falloir que je m'arrange pour voir tant ils touchent à des sujets et des aspects qui me plaisent et m'intéressent...

Festival « de rue » Juste Pour Rire.

Le jour où j'ai rencontré Ségolène, c'était l'ouverture du Festival Juste Pour Rire. Quand nous sommes sorties du salon de thé, nous avons assisté à un défilé de chars, en l'honneur des grands noms du cinéma comique (Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, Tati, etc... etc...). Puis ont suivi des marionnettes avec des Grosses Têtes (et qui portent ce nom), représentant les plus grands noms de l'humour (mais je nous n'avons reconnu que Pierre Richard). Et aussi des papillons sur des échasses (une troupe du nom de Teatro Pavana, venue d'Italie et des Pays-Bas),... Les rues du Quartier Latin (qui est aussi le quartier des théâtres où se tiennent les spectacles payants) étaient noires de mondes. Et quand nous sommes sorties du restaurent, c'est devant la scène et les écrans que les gens s'agglutinaient pour écouter un concert gratuit de Robert Charlebois.
D'ailleurs il y a une dame en fauteil roulant qui tentait à l'aide de son klaxon de se faufiler pour aller devant la scène, et nous nous sommes faufillées derrière elle, comme toute une ribambelle de personnes derrière nous... Nous avons ainsi réussi à nous rapprocher considérablement de la scène, mais à mi parcours, je me suis retrouvée coincée derrière un Monsieur qui m'a fermement bloqué le passage juste après avoir laissé passer Ségolène... Conclusion, je suis restée là, et quelques instants plus tard, elle m'a rejoints.
Tout le monde entonnait tous les couplets et refrains de toutes ses chansons avec lui, et l'organisation distribuait des masques en carton de Charlebois : un afro noir à se coller sur le visage. Ils n'ont pas aussi matérialisé sur le masque (qui en fait était un loup), l'énorme nez du chanteur... que ce dernier par contre, n'hésitait pas à coller à son micro de façon très amusante...

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Les jours suivants, je trainais dans le quartier et j'ai pu revoir les mêmes troupes : les Grosses Tetes, les papillons sur échasses, mais j'en ai découvert d'autres, comme les gargouilles sur échasses (la troupe québecoise Artefacts et Artifices), le Tintamarre (un groupe de percussionnistes, sur échasses aussi), et aussi la Belle Zanka (encore des échasses, mais venues de France cele-là)... En gros, toutes ces troupes se relaient pour déambuler dans les rues, et heureusement qu'il n'y a jamais de merde de chien dans les rues de Montréal, parce que vu tous les spectacles sur échasses qu'il y a en ce moment, on a presque tout le temps le nez en l'air, la tête tournée vers le ciel...

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Mes préférés néanmoins ne sont pas des spectacles sur échasses. J'ai beaucoup aimé Osadia, un couple de coiffeurs espagnols qui, sur fond de musique classique, et eux-mêmes vétus de costume de l'époque du Roi Soleil, relookent de façon audacieuse et colorée les volontaires du public qui veulent bien venir s'assoir dans le fauteuil de leur salon capilaire sur scène. Avant de découvrir le spectacle, j'avais croisé des gens coiffés et maquillés de façon extravagante, et j'avais trouvé le résultat très amusant, ou très chouette... selon la création. Et puis hier soir j'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs transformations en direct, et c'est impressionnant la rapidité et la dextérité avec laquelle ils improvisent un tableau sur la tête de chacun de leurs cobayes.
Il y a aussi plusieurs statues vivantes réparties dans les rues du festival, et ma préférée est française (je ne le savais pas avant de chercher leur nom sur le programme du Festival) : ils s'appellent Angelo et Angela, sont vétus tout de blancs drappé pour avoir l'allure d'anges, mais l'originalité réside dans leur jeu avec le public. Chacun vient se faire prendre en photo à côté d'eux, et eux ils changent de position en fonction de la personne, en se moquant d'elle. alors quand le diable s'en mêle (en la personne d'un gars du public qui s'est coiffé des cornes rouges lumineuses de la mascotte du festival, en vente au kiosque des produits dérivés de la mascotte du festival...), eh bien cela donne lieu à un bien sympathique tableau "Ange versus Démon"...

Tribe2_618_PHEt puis, dans le plus grand festival d'humour du monde, il n'y a pas que Robert Charlebois, légende nationale, qui pousse la chansonnette. Il y a quelques groupes, qui pourtant de son pas spécialement drôle à priori, et qui trouve leur place, au coin de deux rues, entre une statue vivante et un magicien, pour quelques heures dans la semaine, en représentation gratuite, comme par exemple les deux australiens du groupe Tribe 2. L'un joue du didjeridoo et des percussions en même temps, et l'autre l'accompagne avec les mélodies et les samples de son synthétiseur, le tout dans une musique entrainante, mélant modernité et tradition. Vous pouvez les découvrir sur leur My Space.
Nous nous sommes attardées quelques minutes à les écouter, mais ce qui m,a le plus étonné, ce sont leur didjeridoo, qui visiblement étaient en métal (très certainement en aluminium), avec un embout en mousse, et surtout, équipé d'une partie téléscopique, permettant de faire varier la longueur du dijeridoo, même en en jouant, comme avec le pied à coulisse d'un trombonne. Je n'en avait jamais vu de tel ! Après recherche sur internet, il semble que cela s'appelle un Didjeribone...

Arthur en vrai...

Au Festival Juste pour Rire, je me suis même payée un spectacle payant en salle. Je suis allée voir Arthur en vrai (oui, je sais... il a soutenu la campagne de Nicolas Sarkozy), mardi soir, et ce n'était pas si mal que ça. Pas vraiment une grande découverte, ni l'extase, mais sympa... Il a réussi à me faire rire en tout cas (mais peut être que je suis bon public), sauf sur quelques vannes qui n'était ni plus ni moins que des blagues de comptoir qui ont déjà fait le tour du monde et qu'il a repris à son compte dans le spectacle... à chaque fois cela faisait retomber l'ambiance.
Sinon il a beaucoup joué les machos, et les beaufs... ce qui ne surprend pas... mais finallement avec pas mal d'autodérision. Ils accumule les clichés et c'est parfois agaçant, mais au bout du compte il met tout le monde dos à dos avec ses contradictions et ses conditionnements.
Enfin, c'est un stand-up comme un autre, il parle de sa femme, de ses parents, de son fils, et encore de sa femme, beaucoup de sa femme... alors quand on pense qu'il est marié avec Estelle Lefébur-ex-Mme-David-Halliday, cela fait encore plus rire que de penser que l'une des plus belles femmes de France selon les magasines féminins, soit aussi "commune" dans sa façon d'être !
Il y a quelques moment dans le spectacle, ou arthur_horizontalvolontairement il lance des blagues qui ne font pas rire : il se donne vraiment l'image du beauf qui monte sur scène et qui pense qu'il peut lui aussi avoir le succès d'un Gad Elmaleh (qui lui a vraiment un talent d'acteur), alors qu'il est tout juste bon à faire rire ses amis et sa famille dans les barmitzva. Il utilise beaucoup de la télévision, comme s'il avait été élevé par les séries télé (il est peut être vraiment un enfant de la télé), et n'a aucune prétention intelectuelle ou culturelle. Au contraire, il joue beaucoup sur l'autodérision `la manière des humoristes juifs new-yorkais. Enfin, il n'arrive pas à la cheville d'un Seinfield, d'un Woody Allen ou d'un Lary David, mais il essaye...
« Je suis né au Maroc... je suis juif marocain... je suis partie en France à l'âge de 18 mois, j'ai grandit dans une banlieue »... et puis suit une bonne partie du spectacle sur sa mère juive, qu'il immite en lui donnant la voix et la silhouette de Dark Vador (Star Wars), ce qui est plûtot original et bien réussi. Heureusement que quand il dit qu,il a grandit dans une banlieue, il ne se met pas à jouer les Jamel Debbouze, parce que là on y croit plus... mais non, il reste assez fidèle à l'image qu'on se fait de lui, et de ce point de vue il ne déçoit pas.
Il essaye de jouer sur le complexe d'inferiorité, de simuler le manque de confiance en soi du jeune comique débutant, comme s'il partait de zéro (et ici au Québec, vu qu'il n'est pas connu comme animateur, ni comme ex-PDG de Endemol France, c'est peut être le cas)... mais moi je n'ai pas trop marché dans sa combine. A mon sens, son spectacle fonctionne surtout grace à sa notoriété, celle de sa femme, et au talent inestimable de sa metteuse en scène qui est ni plus ni moins que Isabelle Nanty.
Enfin voila. J'ai passé quand même un bon moment, pour les 30$ que j'ai payé : il les valait, mais pas plus. Et puis il y avait Palmade dans la salle... Cela aide à rentabiliser encore plus la soirée... ^_^

Mes sorties toute seule.

MAC : le Musée d'Art Contemporain de Montréal. C'est Séverine qui m'a appris que l'entrée du musée est gratuite tous les mercredi de 18h à 21h. Dès le mercredi suivant je m'y suis précipitée.
je ne sais pas s'il y a une exposition permanente dans ce musée mais moi j'ai visité en tout trois expositions temporaires :
- Place à la magie! Les années 40, 50 et 60 au Québec, du 24 mai 2002 au 30 novembre 2007. « Le Musée propose une sélection de 50 œuvres réalisées par les figures-clés qui ont marqué les développements de l’esthétique contemporaine au Québec, ailleurs au Canada et à l’étranger. Mentionnons les artistes suivants : Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Alfred Pellan, Jean McEwen, Paterson Ewen, Guido Molinari, Yves Gaucher, Charles Gagnon. »
J'ai découvert des artistes très intéressants, en peinture particulièrement, et des oeuvres trés touchantes...
- De l'Ecriture, Oeuvres choisies de la Collection du Musée, du 20 avril au 8 octobre 2007. « Les œuvres réunies au sein de cette exposition thématique de la collection présentent toutes, bien que chacune différemment, des composantes qui littéraires, voire philosophiques, qui formelles, amalgamant dans le champ de l’art des emprunts convenus aux sources du langage. »
Pour moi qui me suis beaucoup amusée à mélanger mot ou texte, et peinture, ou même photo, ou sérigraphie... je me suis sentie... en famille au milieu de ces oeuvres.

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- et l'exposition vedette en ce moment consacrée à Bruce NAUMAN et qui présente différents aspects de son oeuvre. Bruce NAUMAN est un californien né à la fin des années 30, qui n'est ni vraiment peintre, ni vraiment sculpteur, mais les deux à la fois, et qui a aussi exploré le vidéo-art. Il est célèbre pour ses installations utilisant des néons de toutes les couleurs, avec principalement des mots, et parfois un bonhomme caricatural. J'avoue que j'ai été plutôt agacée et dérangée par ses vidéos bruyantes et répétitives. Pas poétique pour un sou, elles explorent surtout les limites de la tolérance du public... Par contre j'ai beaucoup aimé les concepts qui prévalent à ses oeuvres en néon, et surtout la nature engagée de son discours dans ces installations. Mais le clou, pour moi, c'est une sculpture/mobile/fontaine intitulée "One Hundred Fish Fountain", que voici ci-dessous :

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Je suis restée plus d'un quart d'heure à écouter l'eau couler de ces poissons en bronze percés... Un vrai plaisir. Quelqu'en soit le sens...

Enfin, vendredi soir dernier, je me suis rendue à un meeting de Couch Surfing, organisée par Marie, pour son retour de vacances d'Australier, et pour le départ en voyage de Mathieu. J'y suis allée dans l'espoir de voir Judikaëlle, l'étudiante en chimie française que j'avais rencontré à Québec ou elle vit lors d'un autre meeting CS.
Là il s'agissait d'un barbecue dans le jardin de Marie, qui vit à Longueuil, soit tout au bout d'une ligne de métro qui sort de l'île de Montréal, et avec encore un bus à prendre. Une vraie expédition. Nous avions rendez-vous au métro, je l'ai attendue 45 minutes, puis j'ai fini par abandonner en prennant le soin d'avertir Marie par téléphone, ne pouvant pas joindre Judi, et c'est ainsi que j'ai découvert que Judi était déjà au BBQ et qu'elle était passé à la station de métro sans que nous nous trouvions... Enfin. J'ai quand même trouvé la maison de Marie.
img_l_1124173Mais j'ai ainsi découvert en pratique le principe du Barbecue Potluck : je croyais que cela voulait dire que le repas se faisait comme on dit à la fortune du pot, c'est à dire que chacun amène quelque chose, et qu'on partage tout... Du coup, moi j'avais amené des épis de maïs et du poivron, à griller sur le BBQ, pas pour tout le monde, mais beaucoup plus que ce que je pouvais en manger, afin de partager... En fait il s'est avéré que chacun avait amené son truc, essayait de se faire une place sur le grill, et mangeait ce qu'il avait amené, mis à part quelques salades de pates et salades composées qu'avait préparé Marie en prévision d'une trop grosse concentration de carnivores... Bref, pas trop de partage.
Enfin, j'ai passé un bon moment, j'ai rencontré des gens sympas, revus d'autres gens sympas que j'avais déjà croisé dans d'autres meeting de Couch Surfing, et je suis rentrée toute seule, regagnant à pied la station de métro afin de ne pas rater le dernier métro...

Je n'ai jamais eu autant d'activité touristiques et culturelles en si peu de temps. Cela m'a permis de m'évader un peu, et de voir Montréal, autrement, à savoir par le regard de de personnes avec qui j'ai du coup passé de bons moments, en l'occurence Pierre et Séverine, Ségolène et Alexandra. Mais tout ceci ne me correspond pas completement non plus... Ceux qui me connaissent savent que je ne peux pas me satisfaire d'une vie urbaine, faites de loisirs et de sorties... Il me faut aussi de grandes discussions àa refaire le monde, de belles expéditions dans la nature, et du mouvement ! Aussi j'ai hâte de reprendre la route... bientôt vers Chicago, puis début avril vers Las Vegas.

Voili, voulou.

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