San Francisco sur les traces de Vertigo.

Quand je suis allee a San Francisco, non seulement j'avais a l'esprit que San Francisco est LA ville de Californie, des Etats-Unis, et peut etre meme du monde, ou sont nes et/ou ont grandi bien des mouvements culturels majeurs du 20eme siecle. A commencer par le mouvement hippy dans les annees 60-70, puis les Punk, dans les annees 80... , mais surtout j'avais en tete les series TV (Cojak) et les films qui y ont ete tournes.

Pour moi qui suit une fan de la Beat Generation (Kerouac, Burroughs, et les autres). Moi qui aurait adore vivre a l'epoque du Flower Power... cela representait beaucoup pour moi d'aller a San Francisco. San Francisco a mes yeux etait la ville progressiste etasunienne par excellence, et ses universites (Berkeley entre autre) des bastions intelectuels majeurs.

Et puis San Francico est aussi le haut lieu de la "fierte gay" (le quartier gay a San Francisco s'appelle Castro), et San Francisco a ete, avec New York et Los Angeles, l'une des trois villes ou a ete organise la toute premiere "Gay Pride" le 28 juin 1970, une marche organise a la date anniversaire des emeutes de Stonewall (des gays et lesbiens se sont rebelles dans un bar contre une descente de police dans un bar). J'en avais donc l'image d'une ville moralement tolerante, ouverte a la difference.

Mais de toutes ces references culturelles, il y en a au moins une qui prevalait, c'etait l'idee de me promener dans les decors de mon film prefere de Alfred HITCHCOCK, a savoir Vertigo (Sueurs Froides). C'est donc a la recherche de ces lieux que nous avons visite San Francisco, en une apres-midi, depuis la voiture... et en recherchant les lieux  du film dont je me souvenais : la Mission Dolores, le Golden Gate Bridge bien sure (sur lequel j'ai conduit (Fort Point National Historic Site), et en dessous duquel je suis allee pour voir le lieu ou se suicide l'heroine dans Vertigo),  la rue Lombard (et ses bosses) ou habite le heros du film, et la Coit Tower que l'on voit depuis chez lui et qui est un symbole important du film, et le Palace of Fine Arts...

J'ai meme vu en repartant le Cypress Point pres de Peeble Beach, ou l'heroine a pour la premiere fois une espece de dedoublement de personalite en presence du heros (il s'agit d'une falaise avec des arbres couches dans le sens du vent)... J'ai cherche la foret de sycomores geants, mais j'aurais toujours pu, car deux lieux differents ont ete utilises pour en creer un dans le film. J'aurai adore me promener dans la brume entre les troncs d'arbres enormes, comme dans le film...

Malheureusement je n'ai pas pense a chercher la Mission San Juan Bautista, qui pourtant est au sud de San Francisco sur la route numero 1 que nous avons emprunte, ni meme le Mac Kitrick Hotel ou l'heroine disparait mysterieusement alors que le heros la suit, ou le St Joseph Hospital (le sanataurium ou le heros est interne quand il perd la raison), ou Ernie's Restaurant qui n'existe plus mais qui se trouvait dans Mongonery St dans Chinatown ou nous sommes passees, ou le York Hotel qui se situe dans Sutter St ou nous sommes passees aussi...

Bref... il faut que je retourne a San Francisco. Pour voir et revoir tout cela que je n'ai qu'apercut, et pour decouvrir vraiment cette ville qui semble fascinante ! Et que je trouve en tout cas tres belle... (Patience pour les photos)

Si vous voulez en savoir plus, vous trouverez la liste integrale des lieux de tournage (decors naturels) du film dans l'article consacre au film sur le site Wikipedia ici (c'est en anglais). Quel dommage que je n'ai pas eu cet article avant de partir parce qu'alors je n'aurai rien manque et j'aurai organise notre itineraire dans la ville...

Sinon avec mes eleves de BTS Audiovisuel en Guadeloupe nous avions etudie le film en classe et voici l'analyse que j'en avais fait pour eux (pour ceux qui aiment le film et qui comprennent que cela puisse determiner ensuite une visite a San Francisco - cliquer sur le lien pour ouvrir le fichier en format PDF).

Sur le mouvement hippy, sur San Francisco, sur le mouvement Punk, je vous recommande Wikipedia aussi (en francais cette fois), et l'essai qui m'a fait decouvrir les origines et la puissance du mouvement hippie, c'est : Michel LANCELOT, Je veux regarder Dieu en face : le phénomène hippie, Albin Michel, 1968, dont je vous recommade naturellement la lecture !

Comme quoi les connecxions que l'on peut faire entre les differentes choses que l'on sait ou que l'on connait (litterature, cinema, histoire, culture...) cela peut changer rdicalement le regard que l'on porte sur certains lieux... et par extension sur le Monde !

Voili, voilou.

PS : Bien sur, quand mon probleme de photo sera resolu j'illustrerai ce messages !