Rio de Janeiro : les frissons.

Je n'aime pas les ville. Et Rio est une ville. Rio est une ville 10 fois plus occidentalisée que Salvador. Et j'aime Salvador pour sa facette afro-brésilienne, la musique à tous les coins de rues, l'Océan Atlamtique, magnifique... Rio c'est une baie, l'eau stagne... mais bon,... Toutes ces collines, toutes ces petites îles... Les arbres couverts de lianes et de plantes luxuriantes dans les avenues... Je n'ai pas pu m'empêcher d'aimer. Et quelle émotion en montant avec le téléférique en haut du Pain de Sucre, et la vue depuis le mont Corcovado, voir et toucher le Christ Rédempteur,... Je n'arrive même pas à croire que je suis ici. Oui, je suis à Rio de Janeiro : tout un mythe, tant de symboles... J'hallucine. Trop dur la vie...
Et le mieux ça a été quand je suis rentrée dans Maracanã, le stade de foot-ball mythique... J'ai juste frissonné. Moi qui ait supporté l'équipe du Brésil en Coupe du Monde jusqu'au début de la deuxième mi-temps de la finale quand Zinedine Zidane a marqué le deuxième but... cela m'a tout bêtement émue de rentrer dans ce qui a été longtemps le plus grand stade du monde, jusqu'á ce que son nombre de place passe de 200.000 à 70.000 places (ce qui fait que le Stade de France qui en reçoit 80.000 est plus grand...).
Nous sommes allés voir un match opposant une équipe de Rio à une équipe du Minas Gerais... L'ambience dans le stade, halluciante, bienqu'il n'y avait que 13.000 spectateurs... mais le match bof : 1-0 pour les Fluminenses, et un but que je n'ai pas vu, parce que je me remettait du gloss pour hydrater mes lévres... Oui, oui. Vous avez bien lu. Charlotte a raté le seul but d'un matche de foot qu'elle est allée voir au stade parce qu'elle se metait du gloss !!! Qui l'eut cru !
Voili, voilou.