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Qui m'aime me suive...
12 avril 2009

L'Homme et la Mer.

DSC_6744

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais a plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets;
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, O frères implacables!

 

L'Homme et la Mer, de Charles Baudelaire

Merci Daniel, du compliment (avoir dit que ma photo te faisait penser à ce poème que je ne connaissais pas et qu'à la découverte j'aime beaucoup...)

La photo a été prise vendredi soir dernier, entre 22h et minuit, sur la plage de San Juan del Cabo, dans le Parc National Tayrona (sur la côte Caraïbe, près de Santa Marta, en Colombie)... petit paradis terrestre où j'ai passé quelques jours de vacances, trop courts mais bien mérités, à dormir dans un hamac, bercée par le vent, sous les caresses des rayons de la Pleine Lune sur mon visage, la peau salée de mes journées passées à me baigner, et à sécher au Soleil, comme un iguane, qui à chaque fois que la température de son corps augmente trop, se replonge dans l'eau fraîche, avant de se remettre à faire la sieste sur un rocher... J'ai aussi lu (oh!)... lu un livre, je veux dire (oh!)(une pièce de théâtre, précisément : Les Mains Sales, de J.P. Sartre)..., et puis j'ai marché trois heures dans la jungle, pieds nus, sur la terre de mes ancêtres amérindiens... Tous les jours je mangeais du poisson ou des crevettes... un vrai régal... Je ne me suis presque pas rendue compte que la plage principale où la plupart des gens restaient, était noire de monde, pour cause de Semaine Sainte (parmi les rares semaines de vacances des Colombiens, alors ils vont tous sur la côte prendre le Soleil !), tant j'étais dans mon monde.

Voili, voilou.

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