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Qui m'aime me suive...
15 janvier 2010

Quito en quelques sensations.

Du point de vue visuel, rien à signaler. Architecture moche et normale sud-américaine, avec un pourcentage peut-être plus élevé de bâtiments anciens bien conservés par rapport à Bogota qui a dû être plus souvent détruite par les tremblements de terre. Enfin si : beaucoup de parcs dans la ville, peu d'arbres dans les avenues comme dans toutes les villes sud-américaines, des avenues très, voire trop larges, peu d'immeubles élevés qui boucheraient la vue sur les montagnes... des montagnes tout autour, pour mon plus grand régal, des volcans, et même des glaciers visibles depuis la ville, pas mal de collines allentour permettant des points de vue, pas de fleuve, et deux sorties : le Nord, ou le Sud !

Des rues pas très propres, même dans le quartier historique et touristique, pas mal de poubelles éventrées qui traînent, beaucoup de chiens errants (il faudrait réfléchir sur la place du chien dans la culture andine parce que ça m'a marqué la quantité de chien qu'il y a ici, dans la rue et chez les gens), peu de mendicité, sauf dans le quartier touristique, des indigeants, comme partout ailleurs, mais rien de surprenant pour moi qui connait l'amérique du sud.

Un air pollué, des gaz d'échappement épaix et noirs, le visage noir de crasse quand on rentre le soir et qu'on se lave, une envie de se mettre en apnée pour ne pas respirer dès qu'on traverse la rue. Une pollution de l'air sans doute accentuée par le faible taux d'humidité de l'air (30% en ce moment), le froid (entre 10 et 22°C maximum ces jours-ci qui sont très enseoleillés), l'altitude (2800 et quelques mètres). Bref, un air irrespirable et asphixiant pour moi qui suis habituée à l'humidité tropicale et à la fraicheur des montagnes ruisselantes de rivières et de cascades.

Des rues plutôt sûre, pas aussi jonchées de commerces ambulants que Pereira. Des parcs peuplés par beaucoup de promeneurs (hommes, vieux, familles, femmes et enfants, écoliers, étudiants... à toutes heures du jour, et moins de la nuit). Peu ou pas assez d'éclairage public, dans les rues, dans les parcs, sur les places : cela ne donne pas envie de les traverser la nuit. Et pourtant je ne suis pas trouillarde. Pas mal de lampadaires étteints en fait. Problème de budget ampoule, ou électricité ? Allez savoir...

Voili, voilou.

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