Quito et mon visa : denière étape, le soualgement.

YEEHA !!! C'est bon, je l'ai. La consule de Colombie à Quito vient de m'annoncer au téléphone lors de mon appel quotidien de 15h (que finalement je n'aurais pas eu besoin de réitérer toutes la semaine pendant quatre jours) que le visa "especial temporal para actividades e oficios a caracter independiente" m'était accordé ! Je crois que je n'ai jamais, mais vraiment jamais ressenti un tel bonheur de ma vie. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure, et j'affiche sur le visage un sourire béat et béant que personne ne pourra m'ôter, pas même en me menacant de mort (désolé pour les cédilles mais aujourd'hui ce sera sans, il n'y ena pas sur ce clavier...). J'ai l'impression que l'année 2010 vient enfin de commencer, avec 19 jours de retard, pendant lesquels j'étais en apnée totale, dans l'espoir d'obtenir ce visa, mais non sans quelques doutes qui minaient une très grande confiance pourtant communiquée par tout mon entourage, provoquant parfois une certaine anxiété, une envie de ne rien faire d'autre que de me consacrer à la réussite de ce projet par tous les moyens, et jusqu'à des dysfontinnements physiologiques symptomatiques. Mais voilà. C'est fait. Je l'ai. Je ne sais pas encore pour combien de temps, mais peu importe : après il s'agit juste de renouveler, jusqu'à atteindre les cinq ans pour demander la résidence permanente, ou quelque chose comme cela, et ensuite la naturalisation... Enfin, on verra, je n'en suis pas encore là.
Toujours est-il que demain à la première heure je vais aller consighner les 175$ du visa dans la banque désignée par le consulat, puis rendez-vous pour faire une avant-denière fois la queue au consulat pour déposer la facture du dépot et mon passeport. Jeudi, dernière queue au consulat pour qu'ils me remettent le passeport avec le visa dedans, et jeudi après midi je prends le bus pour la frontière : Tulcan, Ipiales, et de là un bus part à 19h30 pour Cali, arrive le vendredi tôt à Cali, puis reste Cali-Pereira. Et vendredi cela va être la fête à Pereira, surtout contrairement à ce que j'ai dit, je n'y ai pas touché aux eux bouteilles de rhum Bologne que je me trimballe dans mon sac-à-dos depuis la Guadeloupe.
Et lá toput de suite en rentrand, je vais pouvoir aller annoncer  á Esturado, le gérant de l'hotel, qui me demande tous les jours où j'en suis dans mes démarches, et se réjouit tous les jours que je reste un peu plus, que je m'en vais jeudi...
Dieu n'existe peut-être pas, mais il y a définitivement une certaine facon d'avoir confiance en les choses de la vie qui permet qu'elles surviennent, et il ne s'agit pas de superstition... mais bien d'une attitude : il s'agit juste d'ouverture d'esprit, et d'actions bien orientées, suivant notre intuition, et nos r{eves deviennent réalités, les uns après les autres. C'est ca la révolution. C'est ca vivre libre.
Merci à tous de me lire, merci de vos commentaires sur ce blog, de votre soutien qui afflue d'un peu partout et de diverses formes. Merci de me suivre...
Voili, voilou.

Comments

[david T.]

Yesss,

Quelqu'un a dit que la chance, c'est une question de caractere, alors pour Dieu, moi j'en ai plein de différent en fonction de mon humeur...ça c'est une idée de B.Chatween, je crois...

[fhabye]

Bravo tu as réussi !!! ça fait chaud au coeur de lire ta joie... Quito, Quito, Quito... et oui pendant toute cette attente, j'ai souri, ri et même pleuré au gré de tes récits. Ils sont si détaillés, que j'avais l'impression de les vivre. A toi Pereira... youpiiiiiiiii !!!!

[vthiesse]

Enfin!!!!!!!!!!!
On a beaucoup pensé à toi . On t'embrasse très fort et bon retour à Pereira .

[Miguel]

Enfin !, je tellement besoin de toi.

[Môm]

YOUPI!
Merci à toi aussi d'être la preuve vivante que les rêves peuvent être réalistes réalisables chacun là où on est, chacun sur le chemin ou la trace sur laquelle on avance!
J'ai une idée de Dieu qui ressemble beaucoup à ce possible réaliste réalisable....Bisous