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Qui m'aime me suive...
3 mars 2011

Visa 2011, le renouvellement - épisode 2.

Lundi 21 février 2011

Pereira-Bogota : 7h de bus. Et je n'ai jamais mis plus. Alors tout ceux qui dramatisent peuvent aller se rhabiller. Ou alors c'est que vraiment j'ai la chance du voyageur... Résultat, maintenant, 5h00 du matin, et il me reste 2h30 à attendre dans le froid de Bogota que le bureau de "Visas e inmigraciones" ouvre. J'aurais dû prendre celui de 23h...

Bogota-Pereira : 1h de vol, 136.000 pesos, voyage sans baggages, opinel confié à Julie (une amie partie le même jour en avion mais avec des bagages en soute) pour que la douanière de me le confisque pas, ciseaux d'école confisqués, cuter non... une vue imprenable sur les Nevados, super découverts, un régal.

Entre les deux, 7H30 ouverture des portes du bureau des visas, 7H45 dossier remis au guichet... attente... 9h20 : on m'appelle, la dame tient mon dossier en main, c'est mauvais signe, en effet, ma demande est refusée, mal formulée, je dois la revoir...

10h : je rejoins Julie, Daniel et Martial et je pars avec eux (qui sont en vacances) me changer les idées tout l'après-midi : nous allons visiter Zipaquira et sa cathédrale de sel. Formidable. Mis-à-part les trajets en Transmillenio (réseau de bus qui circule sur des voies réservées à Bogota) : une horreur.

19h30 : soirée avec les mêmes plus Javier qui nous rejoint au BBC (Bogota Beer Companie) dans la zona Rosa. Je décide de rester le soir : je passe la nuit à l'auberge de jeunesse où sont descendus mes amis. Je repartirai le lendemain.

 

Mardi 22 février 2011

Petite équation résolue : en tant qu'étrangère, je ne peux pas être et professeur de français indépendante, et entrepreneure propriétaire d'un petit restaurent (qui ne me rapporte rien mais fait vivre deux personnes).

Si je suis prof, je demande un VISA TS Travailleur indépendant et c'est facile. Si je possède un resto, je dois demander un visa TS socio-propriétaire >>> et donc déclarer un capital minimum de 55 millions de pesos (22000€) à la chambre de commerce, et donc payer les impôts proportionnels à ce capital... IMPOSSIBLE !

CONCLUSION : depuis ce matin, l'Estaminet n'existe plus officiellement. Dans la semaine il sera vendu. La semaine prochaine, il renaîtra de ses cendres, appartenant à l'Alliance Française de Pereira !

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