Inventaire.

Sur ma table de nuit :
- deux téléphones portables (pour faire des économies soit disant) : signe de "colombianisation",
- un canif Opinel : signe de ce qui reste d'aventurière prévoyante en moi... toujours prête à découper des rondelles de saucissons... ce qui manque ici, c'est le saucisson !
- un réveil : qui ne sert à rien... je ne le mets à sonner que quand j'ai des réunions surprise à la con le samedi matin à l'Alliance Française. Les autres jours je me réveille toute seule vers 6h45 ou à 7h quand Virgnie part en claquant la porte (cette porte ne sait que claquer : impossible de la fermer discrètement)... Le réveil ? Signe de mon oisiveté organisée et assumée.
- un Ipod, bleu ciel... y'avait pas argenté le jour où je l'ai commandé, vert pomme c'est celui d'Adriano, et rose je ne peux pas ! Signe extérieur de ma richesse passée...
- une pince à cheveux décorée de bois par ma soeur, et un pic à cheveux : les deux seuls outils avec lesquels j'attache mes cheveux quand il sont trop emmèlés pour être portés lachés... ATTENTION : ce n'est pas pour autant que je me coiffe... nous sommes bien d'accord ! 
- un glosse couleur bronze Estée Lauder, le seul maquillage que je mets parfois, acheté à l'aéroport de Bogota en juin dernier, m'a couté la peau des fesses... signe extérieur de superficialité intérieure...
- un flacon d'essence de musc : habituellement c'est potchouli ou santal, avec quoi je me parfume... encore un signe extérieur de superficialité intérieure... mais franchement j'adore ces parfums boisés...
- une bague en bois avec une spirale que m'a offerte une amie... signe extérieur de superstition,
- ma bourse tibétaine, celle où je garde toutes mes "protections"... signe extérieur d'extrème superstition !
- les clés de ma maison : les originaux ont été copiés sur du métal customisé, comme cela se fait beaucoup ici, et moi, c'est le Ché qui m'ouvre la porte tous les jours quand je rentre chez moi. Pas mal, non ?
Voili, voilou !