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Qui m'aime me suive...
28 août 2008

To be or not to be tatooed.

Une rumeur court : Charlotte se serait fait tatouer. Tu l'as vu toi, le tatouage ? Non. Pas encore… Eh bien le voici, le voilà. Je vous présente mon premier tatouage.

P1010499__1280x768_Je l'ai fait faire à Salvador de Bahia dans un salon qui avait l'air propre et sérieux (présenté façon salon de coiffure avec de grandes baies vitrées et plein de catalogues), et qui l'était en réalité. Le tatoueur m'a tout expliqué (pas trop non plus, pour ne pas me faire peur), et surtout il m'a montré qu'il ouvrait une aiguille neuve sans que je lui demande de le faire.

Je ne vais pas vous mentir : ça m'a fait super mal pendant toute l'heure et demi qu'a duré le tatouage à cause de l'os et du peu de muscles qu'il y a dans ces zones là : l'épaule, l'omoplate, le cou (où la peau est fine)... sans compter les zones érogènes... Et quand il tatouait le cou, j'avais la tête appuyée sur le bras, lui appuyé sur moi pour tendre la peau et bloquer ses gestes, et la vibration de l'aiguille résonnait dans ma tête : je crois que le bruit était presque plus désagréable que la douleur au niveau du derme. En plus c'est que du contour, y'a pas de remplissage : j'ai morflé... mais j'ai serré les dents, serré les fesses, pensé à autre chose... pas crié, pas pleuré, pas demandé de pause ! Comme une vraie tatouée ! Enfin, la douleur est réelle, mais non plus insoutenable, puisque presque 100% des tatoués ne s'arrêtent pas à un seul tatouage, et que je pense déjà au prochain.

Au Brésil tout le monde est tatoué, de 15 à 95 ans, hommes, femmes, ados, mères de familles, mamies... c'est du délire. Mais bon, cela faisait quand même 11 ans (fin 1997) que j'y pensais, sans y penser, une idée comme ça, qui m'a trotté dans la tête régulièrement… Je n'étais jamais rentrée dans un salon de tatouage, je ne m'étais jamais renseignée, mais il semble que le moment était venu, car une fois que je l'ai eu décidé, rien n'a pu m'en faire démordre, pas même les dix jours que j'ai attendu entre la première visite au salon, et la date du tatouage, car je voulais pouvoir prendre des bains de mer pendant la fin de notre séjour à Salvador (ce qui est interdit pendant les 15 jours qui suivent le tatouage, jusqu'à la cicatrisation).

D'ailleurs pendant ce délai, m'est venue l'idée de la spirale… et franchement, je suis très contente que les choses se soient déroulées ainsi. Juste le soleil et la lune reliés par une liane, cela aurait été incomplet. Ceux qui me connaissent savent qu'elle importance a la spirale…

En plus, je me suis dit que si dix jours plus tard, j'avais toujours la même détermination, cela me permettrai de vérifier qu'en effet, ce n'était pas qu'une lubie passagère, et en effet, cela n'en était pas une.

C'est moi qui ai fait le dessin, et l'idée de le faire long aussi est de moi, parce qu'en fait le projet, c'est d'en faire d'autres ensuite,... faire grandir la liane le long de mon bras jusqu'à ma main... voire plus...

Pourquoi me faire tatouer ? En dehors du fait qu'à mon avis, la plupart des gens se font tatouer juste pour des raisons esthétiques, personnellement, je me suis trouvée des raisons psychologiques, et même spirituelles, de me faire tatouer. Vous me direz, rien n'a de sens, et tout peut en avoir un si on veut lui en donner. Eh bien c'est exactement tout l'enjeu de ce genre de choix : se donner des raisons. De même, je ne suis pas fait tatouer un joli dessin juste parce qu'il est joli : les symboles que j'ai réuni, l'endroit où je les ai fait tatouer, tout a son sens pour moi. Maintenant sa signification est quelque chose de personnel, que je ne livrerai pas ici, et certainement à très peu de personnes.

Mais bon voilà. Ça, c'est fait !

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