Manaus-Belem

Quelle galére pour arriver ici ! Nous devions prendre un bateau direct, mais nous avons été pris de court. Il partait le vendredi au lieu du samedi, c'est à dire le jour même, alors que nous venions de confier tout notre linge sale (c'est à dire tout notre linge, en sortant de quatre jours de marche dans la forêt amazonienne) à la laverie de l'hotel où nous étions. Conclusion nous avons été obligés de faire une escale á Santarem (sur la plus belle plage de l'Amazonie... une plage, c'est-á-dire un banc de sable, mais au bord d'une lagune, pas loin du fleuve). Et de lá, nous pensiosn reprendre le bateau pour Belem, mais il n'y en avais pas avant le vendredi suivant. Pas question de perdre cinq jours dans une ville où il n'y a rien à faire, d'autant plus que deux d'entre nous n'ont que quinze jours de vacances, conclusion nous avons pris l'avion pour atterir ici hier soir á Belem. Nous sommes dans le même hôtel que celui où j'étais allée il y a cinq ans : un viel immeuble en bois sympa qui fourmille de touristes français... Belem n'a pas changé : toujours aussi pas rassurant comme ville. Hier soir on est allés dans un restaurant "éthilique, gastronomique et culturel", le Café Imaginaire. Nous avons mangé des pizzas délicieuses coupées en petits carrés et garnies de "jambu", une plante d'ici qui ressemble aux épinards et qui a un pouvoir anesthésiant... la sensation sur la langue et sur les lèvres est étrangement agréable. Le tout arrosé par de délicieuses caïpirinha à l'Acerola. Et dans une ambiance musicale bossa-novesque... Un régal.

Voili, voilou.