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Qui m'aime me suive...
5 avril 2007

J-28/J-5

On dit : "Pas de nouvelles, bonne nouvelles." L'inverse doit être vrai : "Des nouvelles, mauvaises nouvelles !" Je n'ai pas été convoquée par l'ANPE avant mon départ... alors j'y suis allée spontanément : ma convocation ne semblait même pas être à l'ordre du jour ce mois ci. Si j'avais repoussé mon départ du 18 mars au 11 avril c'était en espérant que je serais convoquée début avril pour un entretien de contrôle à l'ANPE, comme il en est coutume, c'est-à-dire six mois après le premier entretien, celui d'inscription. J'aurais ainsi été tranquille pour les six mois suivants. Et non : je ne sais pas quand je serais convoquée... mais quand je le serai, je serai partie, je ne pourrai pas pointer, je serais radiée de la liste des demandeurs d'emploi, et je perdrai mes allocations retour à l'emploi. C.Q.F.D.

Quelques démarches administratives traînent encore : changement d'adresse auprès de la Sécu, je n'ai toujours pas reçu ma nouvelle carte vitale... déclaration d'impôt sur le revenu, le formulaire 2007 n'est toujours pas disponible en ligne... assurance rapatriement pour le voyage, je n'ai toujours pas reçu l'attestation demandée et supposée avoir été envoyée il y a quinze jours... Bref. S'il y a bien une chose que je ne regretterai pas quand je serai là bas, ailleurs, ce sera l'administration à la française. Si lente, si méprisante, si incompétente.

Sinon eh bien je me suis démenée : mon sac est prêt, ma trousse de secours de voyage est constituée, j'ai trouvé tout ce qu'il me fallait,... sauf un détail : je cherche le sac a garder en cabine idéal pour contenir toute ma paperasse, mes dicos, mes diplômes, mon appareil photo, ma flûte traversière. Bref, les rares choses que je possède et qui aient de la valeur. La quête du sac idéal se transformera-t-elle en quête du Saint Graal ?

Côté moral je crois que je suis restée trop longtemps ici. Sept mois : j'ai eu le temps de prendre des habitudes, et c'est d'autant plus difficile de partir. Tout cela va me manquer, et ce sentiment ajouté à celui d'une franche appréhension de mon atterrissage en terre inconnue le 3 mai... les deux comptes à rebours prennent tout leur sens. Il y a bien deux échéances fatidiques qui me guettent : le départ d'ici, et l'arrivée là bas, avec entre les deux trois bonnes semaines de vague à l'âme, avant de plonger dans la réalité de la nouveauté.

Heureusement, pendant ces trois semaines je n'aurai pas le temps de m'ennuyer. Mon agenda est comme qui dirait, over booké... je vais courrir un peu partout pour voir un peu tout le monde... Je n'aurai pas le temps de penser.

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