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Qui m'aime me suive...
29 juin 2007

Un festival, des festivaux.

Voilà l'été et toute sa quirielle de festivals `Montréal... Ce qui est normal dans un sens : "festival" ne signiie-t-il pas "fête estivale" ? L'été c'est aussi la saison des feux d'artifices, et Montréal possède son propre festival internationnal de feux d'artifices : l'Internationnal Feu Lotto-Québec, du nom de son sponsor !

image_fondCe jeudi a débuté également le très courru Festival Internationnal de Jazz à Montréal, et ses concerts gratuits, plus nombreux que les payants. A ce demander d'ailleurs à quoi ils servent tous ces concerts gratuits... Certainement pas à lancer de jeunes artistes inconnus car il y en a tant (de jeunes aristes inconnus qui donnent des concerts gratuits dans le cadre du festival) que le spectateur ne sait plus où donner de la tête, et que du coup tous risquent de rester tristement inconnus...
Et même sans cela, la programmation est tellement dense (jusqu'à 45 concerts par jours entre 13h et minuit dont le tiers sont payants et dans ds salles) que le spectateur lambda n'a aucune chance de choisir avec discernement ce qu'il va pouvoir découvrir, malgré le programme gratuit qui est distribué, un véritable magasine de 178 pages, avec ses articles, ses photos... et ses pubs.
J'ai assisté au concert d'ouverture du festival sur la scène Général Motors (car chaque scène en plein air porte le nom d'un sponsor et GM est le sponsor principal et a donc la plus grosse scène). Au lieu de chosir un parc (il y en a d'immenses ici) ou une place, le déroulement du festival se concentre dans une zone réduite, certe très centrale, et très proche des clubs de jazz, et salles de spectacles (c'est LE quartier des salles de spectacle) mais du coup les scènes en plein air sont installées dans une rue, la rue Sainte Catherine, et les spectateurs s'entassent dans sa longueur. Autant vous dire qu'à partir de cinquante mètres de la scène vous ne voyez plus rien, et malheureusement, les écransqui rediffusent le concert ne sont pas très nombreux. Conclusion, comme ils disent ici "c'est toute plate". A partir de 50 mètres les gens entendent, mais ne voient plus rien. Comme la rue n'est pas pas extrement large non plus cela ne concerne pas grand monde (^_^) et sur les 250 autres metres de la rue, voire plus, les spectateurs s'accumulent, immobiles, frustrés, parce qu'ils ne peuvent plus participer visuellement à ce qui se passe sur la scène.
Il n'y avait du coup pas trop d'ambiance... personne ne bougeait, très peu applaudissaient, et je ne suis pas sure que ce soit que de la faute de la pop un peu fade de Carlinhos Brown, qui bien que ponctuée de percussions aux accents brésiliens, ne suffisait pas à faire remuer les montréalais...

Sans_titreL'autre grand festival de l'été (pléonasme) c'est bien sure le célébrissime festval Juste Pour Rir, et sa programmation en grande majorité québecoise. Heureusement qu'il ne s'intitule pas Festival Internationnal Juste Pour Rire, parce que les seuls étrangers présents sont Michel Leeb, Anne Roumanoff, Michel Boujenah... pas vraiment la crème de la crème, ni même le plus fin. Heureusement que, pour représenter dignement la France, il y Gad Elmaleh (j'adoOore !) et le Jamel Comedy Show (ou comment Jamel va faire rentrer toute la banlieue parisienne dans le show bizz parisien et qu'ils vont tous déménager à Saint Germain des Prés...)...
Enfin, je comprends que dans le domaine des spectacles d'humour il y a la barrière de la langue qui ne facilite pas l'exportation d'un spectacle... Mais il y a à mon avis surtout une frontière culturelle. Les français ne parlent pas québecois, et même si les québecois comprennent bien le français de France (ils y sont habitués à travers le cinéma, la télévision, etc...), mais le sens de l'humour n'est pas le même. D'ailleurs, ne serait-ce que pour traverser l'Atlantique, les humoristes doivent "traduire" leur spectacles. On dit communément "adapter" pour ne vexer personne, mais je trouve le terme encore plus méchant parce qu'il sous entend que certains sont inadaptés, ou inaptes à comprendre, et semplie fait d'une ellipse politiquement correcte est à mon sens plus blessant... Bref.
Par conte le Québec a un énorme atout comparé à la France en matière d'humour : la surproduction, tout comme dans le secteur de la musique d'ailleur. Ils n'ont aucun scrupule à laisser monter sur scène n'importe quel gars à moiié drôle sorti de nulle part, lui donner sa chance, et du coup, de cette prolifération de pseudo artistes, finissent par jaillir quelques réelles perles hilarantes. Ce qui n'est pas comme la France, où l'on s'attache à cultiver l'élite et l'excellence, même du plus pire, et que du coup on se garde de découvrir de véritable talents qui finissent pas passer un concours de la fonction publique.
L'autre gros atout de cette industrie de l'humour à la quebecoise c'est de savoir s'exporter... du très visuels parce que presque muet Courtemanche (que tout le monde a du oublier) au très "issu-de-la-plus-grosse-minorité-de-Montréal" Kavannah qui joue désormais les présentateurs télé en France. Le public québecois ne doit pas leur suffire pour acheter leurs billets, leurs CD et leurs DVD... et subvenir à leur besoins, les nourrir... ils sont si nombreux (les humoristes). Tous québecois est un humoriste en puissance ! Le cinéma québecois regorge d'ailleurs de films potaches...
Et finallement, le spectacle d'humour ici se fait un peu à l'américaine 9avec surtout le sens de la mégalo... la quantité plus que la qualité), mais en français (ou presque). Maintenant, pour en venir au fait, il est évident qu'il y a une belle différence culturelle entre l'humour québecois et celui à la fraçaise, parce que pour avoir asseyé de regarder les skeatchs retransmis à la télévision dans l'émission Juste Pour Rire (justement), je peux vous affirmer que les humoristes québecois ne m'ont pas fait beaucoup rire... Mais je dois manquer de sens de l'humour... ^_^

drapeau_QuebecMoralité, j'ai décidé de faire ici, sur ce blog, mon propre festival. Ce sera le Festival « Vivre Libre » du Cinéma Québecois. Bientôt en ligne. Je suis en train de visionner toute une série de films québecois, et je vous en ferai une petite rétrospective critique dans mes pages... À ne pas manquer ! Prochainement.

Voili, voilou.

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